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Micro-entreprise : le petit guide simple et complet

par Flore Campestrini Publié le 10 janvier 2022Mis à jour le 9 mai 202315 min. de lect

Motivé·e et ambitieux·se, vous avez décidé de créer votre petite entreprise. Bienvenue dans la communauté des entrepreneur·e·s ! La solution la plus simple pour vous lancer au plus vite : la micro-entreprise (aussi appelée « auto-entreprise »).

Mais de quoi s’agit-il ? Quelles sont les caractéristiques d’une micro-entreprise ? La micro-entreprise est un régime juridique simplifié destiné à celles et ceux qui entreprennent seul·e·s.

Bien qu’il soit réduit à l’essentiel, le régime du micro-entrepreneur implique un certain nombre d’obligations à ne pas négliger. Vous voulez en savoir plus ? Lisez attentivement la suite de cet article !

Sommaire
Micro-entreprise : mode d'emploi !

1. Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?

🚨 Définition de la micro-entreprise 

La micro-entreprise est une entreprise individuelle qui bénéficie d’un régime social, d’un régime fiscal et d’obligations comptables allégés. 

En tant qu’entreprise individuelle, la micro-entreprise n’a pas de personnalité juridique qui lui soit propre. Vous et votre entreprise constituez un seul et même sujet de droit.

Vous l’aurez compris, si votre micro-entreprise est vous, alors vous ne pouvez pas avoir d’associé en micro-entreprise. Vous pouvez cependant embaucher un salarié même si ce n’est pas forcément le régime le plus adapté.

Depuis le 15 mai 2022, un statut unique d’entreprise individuelle a été créé pour mieux limiter la responsabilité des entrepreneurs. Désormais, les biens professionnels du micro-entrepreneur sont séparés juridiquement de ses biens personnels. En conséquence, les éventuels créanciers de l’auto-entrepreneur ne peuvent plus se payer en saisissant son patrimoine personnel. Ils peuvent uniquement se rembourser sur les biens nécessaires à son activité professionnelle.

🔎

Quelles différences entre micro-entreprise et auto-entreprise ?

Depuis 2016, ces deux termes recouvrent strictement la même chose ! L’auto-entreprise est simplement le terme le plus ancien. Aujourd’hui, on utilise plutôt le terme de micro-entreprise.

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2. Les conditions pour devenir micro-entrepreneur

Qui peut être micro-entrepreneur ?

La micro-entreprise est un régime très ouvert. Vous pouvez être micro-entrepreneur et :

  • étranger ;

  • étudiant ;

  • salarié ; 

  • chômeur ; 

  • retraité.

Il n’est pas possible de créer une micro-entreprise lorsqu’on est mineur (sauf mineur émancipé).

⚠️

En fonction de votre profil, vous devrez remplir des conditions différentes pour pouvoir créer votre micro-entreprise. De plus, la création d’une micro-entreprise peut venir modifier votre situation, notamment si vous êtes au chômage. Avant de vous lancer, il est utile d’étudier les contraintes et les implications d’une telle démarche.

Quelles activités peut-on exercer en micro-entreprise ?

En tant que micro-entrepreneur, vous pouvez exercer 3 types d’activités : 

  • une activité libérale telle que consultant, coach, designer, iconographe…

  • une activité commerciale d’achat et de revente ou de vente de services ;

  • une activité artisanale telle que menuisier, boulanger, coiffeur… etc.

Micro-entrepreneur : quelle est ma catégorie d’activité ?

C’est LA question que tout nouvel auto-entrepreneur se pose au moment de créer son entreprise, lors de sa déclaration de chiffre d’affaires ou encore à l’occasion de chaque appel anxieux passé à l’URSSAF.

Restez zen, nous vous donnons toutes les clefs pour savoir quelle est votre catégorie d’activité en micro-entreprise dans cet article dédié.

Vous pouvez également cumuler plusieurs activités en micro-entreprise (par exemple, une activité artisanale et de la prestation de services). 

❌ Attention cependant, certaines activités ne peuvent pas bénéficier du régime de la micro-entreprise. Sont notamment exclues du régime de la micro-entreprise :

  • les activités agricoles relevant de la MSA ;

  • certaines activités libérales liées à la justice, à la santé, à la comptabilité ou aux assurances par exemple ;

  • certaines activités artistiques ;

  • les activités relevant de la TVA immobilière (agent immobilier, marchand de biens…).

3. Les plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser en micro-entreprise

Pour bénéficier du régime de la micro-entreprise, votre chiffre d’affaires ne doit pas dépasser certains montants. 

Si vous dépassez ces plafonds deux années de suite, vous sortez du régime de la micro-entreprise et vous êtes soumis·e au régime classique de l’entreprise individuelle à partir du 1er janvier de l’année suivante.

Le plafond en dessous duquel vous devez rester dépend de votre activité :

  • 77 700 euros de CA HT pour les prestations de services et professions libérales ;

  • 188 700 euros de CA HT pour les activités de vente de marchandises et d’hébergement.

Attention, l’application de ces seuils implique des subtilités. Par exemple, lors de votre première année d’activité, ces seuils sont proratisés ! 

🔎

Vous voulez en savoir plus ? Vous trouverez sur notre blog un article complet dédié aux limites et plafonds de l’auto-entreprise.

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4. Le régime social du micro-entrepreneur

La micro-entreprise est un régime offrant des règles moins compliquées que celles que doivent respecter les autres entreprises.

La déclaration de chiffre d’affaires en micro-entreprise

Les micro-entrepreneurs doivent déclarer leur chiffre d’affaires en ligne sur le site de l’URSSAF. Cette déclaration de chiffre d’affaires est obligatoire. 

Elle s’effectue :

  • tous les mois ;

  • ou tous les trimestres.

Vous pouvez choisir la périodicité qui vous convient lors de la création de votre micro-entreprise.

Lorsque vous créez votre micro-entreprise, vous disposez d’un délai allongé avant de faire votre première déclaration de chiffre d’affaires. Votre première échéance commence à courir après une période de 90 jours après la création de votre entreprise. 

Vous devez déclarer les sommes effectivement encaissées (et non les sommes simplement facturées mais pas encore versées sur votre compte) au cours du mois précédant le mois de la déclaration. Par ailleurs, si vous êtes soumis·e à la TVA, le chiffre d’affaires à déclarer est votre CA hors taxes (donc sans TVA). 

Enfin, rappelons qu’en micro-entrepreneur, vous ne pouvez pas déduire vos charges et frais professionnels de votre chiffre d’affaires.

Les cotisations sociales du micro-entrepreneur

La micro-entreprise relève du régime micro-social. Le montant de vos cotisations sociales en micro-entreprise dépend de votre chiffre d’affaires. Vos charges sociales représentent un pourcentage fixe des sommes que vous encaissez. 

💡

Bon à savoir : si votre chiffre d’affaires est nul, vous n’avez pas de charges sociales à payer. Attention, même s’il est égal à 0 euro, vous devez tout de même déclarer votre chiffre d’affaires.

Votre taux forfaitaire de cotisations sociales diffère en fonction de votre activité : 

  • 12,3 % du chiffre d’affaires hors taxes pour les activités de vente de marchandises, de fourniture d’hébergement et de la restauration ;

  • 21,1 % pour les professions libérales non réglementées ;

  • 21,2 % du chiffre d’affaires hors taxes pour les prestations de services artisanales et commerciales et les professions libérales réglementées relevant de la CIPAV.

Il faut ajouter à ces montants la contribution à la formation professionnelle (CFP) :

  • 0,10 % pour l’achat vente de marchandises et les activités libérales non réglementées ;

  • 0,20 % pour les commerçants et les activités libérales réglementées ;

  • 0,30 % pour les artisans.

Vous payez vos cotisations sociales lors de votre déclaration de chiffre d’affaires à l’URSSAF sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr

⚠️ Attention : les montants sont différents dans les DOM-TOM.

L’ACRE en micro-entreprise

Lorsque vous créez une micro-entreprise, vous pouvez prétendre sous conditions à l’ACRE (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise, anciennement ACCRE). 

Précision importante : pour bénéficier de l’ACRE, vous ne devez pas en avoir déjà profité au cours des trois années précédant votre création d’entreprise. 

Grâce à l’ACRE, vos cotisations sociales sont réduites de 50 % pendant une année 🎁. Passée cette période, vous cotisez au taux normal. 

La protection sociale du micro-entrepreneur

Les micro-entrepreneurs versent des cotisations sociales, ils profitent donc d’une protection sociale

Vous bénéficiez notamment d’une assurance maladie proche de celle des salariés. Les remboursements des frais de santé sont pris en charge de la même façon et aux mêmes conditions pour les indépendants et pour les salariés. 

Vous profitez également d’une assurance retraite, d’allocations familiales, d’un congé maternité, de l’assurance invalidité et décès (dans une certaine mesure) et d’indemnités journalières en cas d’arrêt maladie (sous conditions).

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5. Le régime fiscal du micro-entrepreneur

La fiscalité en micro-entreprise 💸 

  1. Impôt sur le revenu (option possible pour le versement libératoire)

  2. Pas de TVA en dessous de certains seuils de chiffre d’affaires

  3. Paiement de la cotisation foncière des entreprises (CFE) obligatoire

Les impôts sur le revenu du micro-entrepreneur

Vous bénéficiez d’une fiscalité en micro-entreprise simplifiée. Votre régime fiscal est dit « micro-fiscal ».

Les revenus que vous tirez de votre entreprise sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ou des BNC (bénéfices non commerciaux) en fonction de votre activité. 

Pour le paiement de votre impôt sur le revenu, deux possibilités s’offrent à vous. 

1. Vous êtes soumis·e au barème progressif de l’impôt sur le revenu

Votre taux d’imposition est déterminé par le montant de votre chiffre d’affaires, auquel l’administration soustrait un abattement forfaitaire pour frais professionnels

Le taux de cet abattement varie en fonction de votre activité : 

  • 34 % du chiffre d’affaires pour les activités libérales BNC ;

  • 50 % pour les prestations de services artisanales et commerciales (BIC) ;

  • 71 % pour les activités d’achat-revente et de fourniture de logement.

L’abattement minimum est de 305 €.

🔎

Et avec le prélèvement à la source, ça change quoi ? 

Dans ce cas, l’administration fiscale prélève des acomptes tous les mois ou tous les trimestres en fonction du chiffre d’affaires déclaré l’année précédente. Une régularisation a lieu ensuite après le dépôt de votre déclaration de revenus annuelle. Vous retrouverez sur notre blog un article consacré aux 10 questions sur le prélèvement à la source pour les indépendants que vous vous posez probablement.

2. Vous avez opté pour versement libératoire

Le versement libératoire consiste à payer votre impôt sur le revenu mensuellement ou trimestriellement en même temps que vos cotisations sociales. Vous payez directement votre impôt sur le revenu à l’occasion de la déclaration de chiffre d’affaires que vous réalisez auprès de l’URSSAF.

Cette option est accessible sous conditions. Pour activer cette option au titre de 2023, vous devez avoir un revenu fiscal de référence en année N-2 (en 2021 donc) inférieur à :

  • 26 070 € pour une personne seule ;

  • 39 105 € pour une personne avec un enfant ;

  • 52 140 € pour un couple.

Le montant de votre impôt sur le revenu dépend de votre chiffre d’affaires. 

👉 Si vous avez choisi le versement libératoire, vous êtes imposé à un taux fixe. Ce taux forfaitaire varie en fonction de votre catégorie d’activité : 

  • 1 % du chiffre d’affaires hors taxes pour les activités de vente de marchandises et de fourniture d’hébergement (BIC) ;

  • 1,7 % du chiffre d’affaires hors taxes pour les activités de services artisanales ou commerciales (BIC) ;

  • 2,2 % du chiffre d’affaires hors taxes pour les activités de prestations de services et les professions libérales (BNC).

⚠️

Que vous soyez soumis·e au prélèvement à la source ou au versement libératoire, vous devez impérativement remplir votre déclaration de revenus tous les ans !

La déclaration de votre chiffre d’affaires mensuelle ou trimestrielle à l’URSSAF ne vous libère pas de cette obligation. Le formulaire 2042 C PRO vous permet de procéder à votre déclaration de revenus annuelle.

Les charges sociales et fiscales en micro-entreprise

Récapitulatif des charges sociales et fiscales du micro-entrepreneur

La TVA en micro-entreprise

Le principe : la franchise de TVA

En tant que micro-entrepreneur, vous êtes assujetti à la TVA. Mais en dessous d’un certain montant de chiffre d’affaires annuel, vous bénéficiez d’une franchise en base de TVA qui vous rend non-redevable de celle-ci.

Si vous profitez de la franchise en base de TVA : vous ne collectez pas la TVA auprès de vos clients. Vous n’avez donc pas à facturer de TVA. Par conséquent, vous ne reversez pas de TVA à l’État, vous n’avez donc pas à la déclarer. 

🚨

Si vous n’êtes PAS redevable de la TVA, vous devez : 

  • facturer vos clients hors taxes ;

  • indiquer sur vos factures « TVA non applicable — article 293 B du CGI »

Là encore, les seuils à ne pas dépasser pour profiter de cette « exemption » de TVA varient en fonction de votre catégorie d’activité.

➡️ Les seuils du régime de franchise en base de TVA sont :

  • 91 900 euros pour les activités de commerce ou d’hébergement. 

  • 36 800 euros pour les activités de prestations de services. 

➡️ Il existe une période de tolérance si vous dépassez les seuils. C’est ce qu’on appelle les seuils majorés de TVA. Ils sont de :

  • 101 000 euros pour les activités de commerce ou d’hébergement. 

  • 39 100 euros pour les activités de prestations de services.

Que se passe-t-il en cas de dépassements des seuils ?

À compter du premier jour du mois durant lequel vous avez dépassé les seuils, vous devez facturer de la TVA à vos clients afin de la reverser à l’État. 

Si vous dépassez les seuils de la franchise deux années de suite, mais que vous restez en dessous des seuils majorés, vous perdez le bénéfice de la franchise en base de TVA. Vous devenez redevable de la TVA au 1er janvier de la troisième année. 

Si vous dépassez ces plafonds ou si vous en faites la demande, vous ne bénéficiez plus de la franchise en base de TVA. 

Pour déclarer votre TVA, vous devrez prévenir votre Service des Impôts des Entreprises (SIE) et adhérer au service de paiement de la TVA dans votre espace professionnel sur le site impots.gouv.fr. Vous devrez ensuite choisir un régime de TVA puis déclarer et reverser la TVA régulièrement.

🔎

Ce tour d’horizon vous laisse plein·e d’interrogations ? Consultez notre tuto sur comment déclarer la TVA.

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Nos experts accompagnent les clients Shine sur la CFE.

La cotisation foncière des entreprises (CFE) en micro-entreprise

Les micro-entreprises sont soumises à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). 

Cependant, bonne nouvelle, l’année de la création de votre entreprise, vous ne payez pas de CFE 🙌 ! 

🚨 Attention, vous devez tout de même compléter et envoyer votre déclaration initiale de CFE (déclaration 1447-C-SD) à votre Service des Impôts des Entreprises (SIE) avant le 1er janvier de l’année qui suit celle de la création de votre entreprise. 

Vous devrez ensuite vous acquitter de la CFE chaque année avant le 15 décembre. 

Le montant à régler au titre de la CFE dépend de la commune dans laquelle est domiciliée votre entreprise, de votre chiffre d’affaires et de la superficie de vos locaux. 

Si vous travaillez depuis votre domicile ou chez vos clients et ne disposez pas de local dédié à votre activité, vous devez tout de même déclarer une surface minimale (1 mètre carré) et vous êtes redevable de la CFE. 

👍

Les exonérations de CFE

Il existe un certain nombre de cas où vous pouvez éviter de payer la CFE. Si votre chiffre d’affaires est inférieur à 5 000 euros, vous n’avez pas à payer de CFE. Par ailleurs, votre implantation géographique ou encore la nature de votre activité peuvent vous exonérer de CFE !

La taxe pour frais de chambre consulaire

Si vous exercez une activité artisanale ou une activité commerciale, vous devrez également vous acquitter d’une autre charge en micro-entreprise : la taxe pour frais de chambre consulaire. 

Cette taxe permet de financer la chambre du commerce et de l’industrie (CCI) et la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA)

Le montant à acquitter dépend de votre chiffre d’affaires et son règlement est opéré au moment du versement de vos cotisations sociales (entre 0,007 % et 0,48 %). 

💡 Les activités libérales (BNC) ne sont pas concernées par la taxe pour frais de chambre consulaire. 

6. Micro-entrepreneur, quelles sont mes obligations comptables ?

La comptabilité du micro-entrepreneur est allégée par rapport à celles des autres entreprises. En tant que micro-entrepreneur·e, vous n’avez pas à présenter de comptes annuels, ce qui vous libère de bien des tracas.

En revanche, vous devez 

✔️Conserver tous vos documents comptables (devis, factures, livre des recettes, justificatifs…) pendant 10 ans.

✔️Respecter les règles de la facturation sur vos factures et devis. 

✔️Tenir un livre des recettes que vous avez encaissées et un registre des achats réalisés pour le compte de votre entreprise. Le registre des achats n’est obligatoire que pour les activités d’achat vente.

✔️Au-dessus de 10 000 euros de chiffre d’affaires pendant deux années consécutives, vous devez ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle.

👋

Shine vous aide à gérer votre comptabilité en micro-entreprise depuis votre compte pro.

Parmi les facilités proposées : l’édition de vos factures, la simulation de vos charges sociales ou encore des rappels pour vos cotisations et vos taxes. Dites adieu à la complexité !

7. Comment créer ma micro-entreprise ?

Vous en êtes désormais convaincu·e, la micro-entreprise est faite pour vous ! Il est temps d’aborder les démarches nécessaires pour créer votre micro-entreprise

Les étapes de création d’une micro-entreprise 🛠

  1. Vérifier que vous remplissez les conditions

  2. Se rendre sur le site du guichet unique de l’INPI

  3. Remplir le formulaire correspondant à votre catégorie d’activité

  4. Joindre les pièces justificatives nécessaires pour compléter votre dossier

  5. Attendre votre numéro de SIRET pour commencer votre activité

Créer votre auto-entreprise seul·e

Les démarches pour devenir micro-entrepreneur peuvent être réalisées en présentiel, par courrier ou en ligne. 

Depuis 2023, le site de l’INPI vous permet de vous informer et de centraliser vos démarches, quelle que soit votre catégorie d’activité. Pour créer votre micro-entreprise en autonomie, vous devrez donc : 

✔️Vous renseigner sur les conditions requises si vous souhaitez exercer une activité réglementée (justificatif de qualification professionnelle, autorisation préalable, assurance responsabilité civile professionnelle obligatoire…).

✔️Compléter la déclaration de début d’activité via un formulaire en ligne. 

✔️Fournir les pièces justificatives nécessaires.

Les justificatifs demandés sont : 

  • une copie de votre pièce d’identité ;

  • un justificatif d’occupation de vos locaux ou un justificatif de domicile si vous exercez chez vous ;

  • une déclaration de non-condamnation et de filiation.

Votre demande sera ensuite transmise au centre des formalités des entreprises (CFE) compétent en fonction de votre secteur d’activité :

  • URSSAF pour les activités libérales ;

  • Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) pour les commerçants ; 

  • Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour les artisans ;

  • Greffe du tribunal de commerce pour les agents commerciaux.

Une fois votre déclaration d’activité reçue et traitée par votre CFE, vous recevrez, sous 1 à 4 semaines, un courrier de la part de l’INSEE. Il s’agit de votre certificat d’inscription au répertoire des entreprises et des établissements (SIRENE). Il contient votre numéro de SIRET et votre numéro de SIREN (les 9 premiers chiffres de votre SIRET). Pensez à conserver ce courrier précieusement !

Sous quelques semaines, vous recevrez également un courrier intitulé « notification d’affiliation » vous confirmant votre rattachement à la Sécurité sociale des indépendants (SSI) et à la CPAM.

Environ 3 à 4 semaines après la réception de ce courrier, vous pourrez vous créer un compte en ligne sur le site de l’URSSAF en vue de procéder à vos déclarations de chiffre d’affaires. 

Créer votre micro-entreprise en ligne avec Shine Start

Vous êtes stressé·e, pressé·e ou un peu perdu·e face aux différentes démarches à effectuer pour créer votre auto-entreprise ?

Shine Start vous accompagne pas à pas dans la création de votre entreprise. 

Identifier votre catégorie d’activité, trouver votre CFE compétent ou encore rassembler des pièces justificatives recevables n’est plus un tracas. Shine fait tout cela pour vous ! Il vous suffit de compléter un formulaire en ligne et de nous fournir quelques documents.

Et pour vous donner les meilleures chances de réussir dans votre nouvelle activité, vous pouvez compter sur votre compte professionnel multifonctions (un véritable assistant administratif qui vous dorlote au quotidien !). 

8. Combien coûte la création d’une micro-entreprise ?

Bonne nouvelle : dans la plupart des cas, la création d’une micro-entreprise ne vous coûtera quasiment rien 🎁 !

D’autres frais peuvent s’ajouter selon les cas : 

  • l’accompagnement d’un professionnel si vous en ressentez le besoin : variable ;

  • l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans : gratuit ;

  • le coût d’un compte bancaire : entre 5 et 50 €/mois ;

  • l’assurance : entre 10 et 40 €/mois (obligatoire dans certains cas).

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9. Avantages et inconvénients de la micro-entreprise

La micro-entreprise comporte ses avantages et ses inconvénients. Nous faisons le point pour vous aider à choisir en conscience.

Les avantages de la micro-entreprise

Un régime simplifié idéal pour les débutants : peu d’obligations comptables, une gestion quotidienne simple… La micro-entreprise, c’est LE régime le plus facile pour vous lancer dans l’entrepreneuriat. 

Une création d’entreprise aisée, gratuite et rapide : une micro-entreprise peut être créée très facilement. Vous n’avez pas besoin d’actionnaires ni de constituer un capital social.

Des cotisations sociales peu élevées : en micro-entreprise, vos cotisations sociales sont relativement faibles par rapport à d’autres structures juridiques comme la SASU ou l’EURL. 

La possibilité de bénéficier du versement libératoire : si vous remplissez les conditions, l’option pour le versement libératoire n’est pas à négliger. Elle peut vous faire faire des économies d’impôts significatives ! 

Les inconvénients de la micro-entreprise

Des plafonds de chiffre d’affaires : les limites de chiffre d’affaires entravent forcément la croissance de votre entreprise. 

La difficulté à développer votre entreprise : en micro-entreprise, il est difficile d’embaucher et impossible de s’associer. La micro-entreprise manque également de crédibilité auprès des tiers (banques par exemple). À long terme, ce peut être des freins. 

L’impossibilité de déduire vos charges : si vous avez beaucoup de frais professionnels, la micro-entreprise n’est clairement pas le bon régime pour vous. Rappelons que vous ne pouvez déduire aucune charge de votre chiffre d’affaires. 

Un statut social peu protecteur : en micro-entreprise, votre protection sociale n’est pas optimale notamment pour la retraite ou en cas de maladie.

Comparatif entre la micro-entreprise et les autres statuts juridiques

➡️ Entreprise individuelle ou micro-entreprise ? L’entreprise individuelle classique ne bénéficie pas du régime social et fiscal de la micro-entreprise. En EI, vous êtes soumis au régime réel. Cela signifie que vous pouvez déduire vos charges ! Vous pourrez également dire adieu aux plafonds de chiffre d’affaires. En revanche, les cotisations sociales à payer seront plus élevées.

➡️ Micro-entreprise ou société unipersonnelle ? L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) sont deux sociétés, à la différence de la micro-entreprise qui est une entreprise. Elles offrent la possibilité d’opter pour un mode d’imposition différent (impôt sur les sociétés), ne limitent pas le chiffre d’affaires et permettent de s’associer plus facilement. Ce sont deux statuts juridiques intéressants pour faire grandir votre business après la micro-entreprise.

5 points à retenir sur la micro-entreprise

👉 La micro-entreprise offre un régime simplifié. Les formalités de création d’une micro-entreprise sont très simples !

👉 Presque tout le monde peut créer une micro-entreprise. Vous pouvez d’ailleurs cumuler micro-entreprise et études, retraite, travail salarié, etc.

👉 Le régime de la micro-entreprise comporte des plafonds de chiffre d’affaires. Si vous les dépassez, vous sortez du régime.

👉 En matière fiscale, vous relevez de l’impôt sur le revenu et bénéficiez en dessous d’un certain chiffre d’affaires d’une franchise de TVA. 

👉 En matière sociale, le micro-entrepreneur paie des cotisations sociales allégées sur le chiffre d’affaires qu’il encaisse.

Vous avez désormais toutes les clefs en main pour devenir entrepreneur ! Si la création d’une micro-entreprise vous semble encore obscure, vous pouvez faire appel à Shine Start pour vous aider à y voir plus clair 🔦. Nous créons votre micro-entreprise pour vous en quelques clics.


Questions fréquentes

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Sommaire
1. Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?
2. Les conditions pour devenir micro-entrepreneur