Micro-entrepreneur VS freelance : les différences
Un·e micro-entrepreneur·e est forcément freelance. Mais un·e freelance n’est pas toujours à la tête d’une micro-entreprise. Ces termes souvent confondus représentent 2 concepts bien distincts. Freelance est le terme générique pour désigner un travailleur indépendant, alors qu’un·e micro-entrepreneur·e répond à un statut juridique spécifique !
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Qu’est-ce qu’un·e freelance ?
Freelance est un terme anglais qui se traduit par “travailleur·se indépendant·e”.
C’est un·e professionnel·le travaillant à son compte et proposant des biens ou des prestations de service à des entreprises ou à des particuliers.
Il ou elle n'est pas lié·e par un contrat à ses client·es qui, par ailleurs, ne peuvent pas lui imposer un rythme de travail.
Cependant, nous recommandons aux freelances de sécuriser leurs relations commerciales via un contrat de vente.
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Quels métiers exercer en freelance ?
Même si certains domaines recrutent plus de freelances que d'autres, de nombreux métiers peuvent s'exercer sous ce statut.
On retrouve, par exemple, des freelances dans les domaines de :
l’informatique et le digital (web designer, développeurs web, copywriter…) ;
la création (illustrateur·ices, graphistes, peintres…) ;
la communication (Community Managers, experts SEA, journalistes…) ;
l’immobilier (exemple : agents commerciaux immobiliers) ;
le conseil et le coaching.
📌
Une activité freelance peut se cumuler à un emploi salarié à condition que vos missions soient différentes. Une règle de non-concurrence est à respecter.
Comment devenir freelance ?
Il est obligatoire de déclarer son activité et d’obtenir un numéro SIRET. Sans cela, les freelances ne peuvent pas émettre de factures à leurs client·es. Ils ont également l'obligation de choisir un statut juridique pour leur entreprise.
3 possibilités s’offrent à eux pour se lancer en indépendant :
opter pour le portage salarial (et ne pas avoir à choisir de statut juridique) ;
créer une société, par exemple EURL ou SASU ;
créer une entreprise individuelle (EI) ou une micro-entreprise.
Qu’est-ce qu’un·e micro-entrepreneur·e ?
Le ou la micro-entrepreneur·e est un·e freelance qui a choisi de créer une EI sous le régime simplifié de l’auto-entreprise. Les obligations administratives sont moins lourdes que celles d’une société. Cependant, ce statut reste encadré.
Une gestion simplifiée en micro-entreprise
La liste des avantages du statut de micro-entreprise est longue.
On retrouve notamment :
une comptabilité simplifiée avec uniquement la tenue d’un livre des recettes et d’un registre des achats selon les cas ;
un calcul des cotisations sociales simplifié ;
l’absence de capital social (pas besoin d’un apport financier pour lancer votre activité) ;
l’exonération de TVA suivant certains seuils (voir ci-après).
Les plafonds en micro-entreprise
Certains seuils ne doivent pas être dépassés et des conditions de plafonds en auto-entreprise doivent être respectées pour être exempté·e de collecte de TVA.
Actuellement, les plafonds de chiffres d’affaires en micro-entreprise sont de :
77 700 € pour les prestations de service artisanales et commerciales ;
77 700 € pour les activités libérales ;
188 700 € pour les activités d’achat-vente.
Si durant 2 années civiles consécutives vous dépassez ces plafonds, vous ne pourrez plus exercer sous le régime de la micro-entreprise. Vous basculerez dans celui de l’EI classique.
Les seuils de franchise en base TVA sont quant à eux les suivants :
36 800 € pour les prestations de service artisanales et commerciales ;
36 800 € pour les activités libérales ;
91 900 € pour les activités d’achat-vente.
Si ces seuils sont dépassés en cours d’année, vous bénéficiez d’une tolérance. La TVA sera à collecter si ces plafonds sont dépassés durant 2 années civiles consécutives.
Cependant, un seuil majoré vient changer la donne. Si vous le dépassez en cours d’année, vous êtes immédiatement redevable de la TVA qui sera à appliquer sur toutes les factures du mois de dépassement.
Les seuils de franchise de TVA majorés sont :
39 100 € pour les prestations de service artisanales et commerciales ;
39 100 € pour les activités libérales ;
101 000 € pour les activités d’achat-vente.
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Quels métiers exercer en micro-entreprise ?
La liste des métiers à exercer sous le statut de micro-entreprise est longue. D’ailleurs, nous avons recensé 30 métiers à faire en auto-entrepreneur·e, que ce soit en activité commerciale, artisanale ou libérale.
À noter également que certaines activités sont interdites sous ce régime.
Il s’agit des :
activités agricoles ;
professions de santé hors médecine alternative ou médecine douce ;
activités artistiques rémunérées par des droits d’auteur ;
activités relevant de la TVA immobilière.
Comment devenir micro-entrepreneur·e ? 🔎
Toutes les démarches pour créer son activité se font via le guichet unique des entreprises.
Micro-entrepreneur·e vs freelance : le mémo
Voici ce qu’il faut retenir de ce comparatif :
un·e micro-entrepreneur·e est un·e freelance (un·e indépendant·e) ;
un·e freelance n’est pas forcément un·e micro-entrepreneur·e (il ou elle peut choisir un autre statut juridique pour son activité) ;
la micro-entreprise est une entreprise individuelle avec un régime simplifié ;
vous pouvez exercer de nombreux métiers en tant que freelance et en tant que micro-entrepreneur·e.
Pour aller plus loin, voici les avantages et les inconvénients de la micro-entreprise.
Déjà convaincu·e ? Alors, n’attendez plus et ouvrez votre micro-entreprise avec Shine.