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Ouverture d’un cabinet de podologie : le guide complet

Mathieu Marechal
par Mathieu Marechal Publié le 12 avril 2023Mis à jour le 31 mai 20237 min. de lect

Si vous projetez d’ouvrir votre cabinet de podologie, plusieurs étapes s’imposent. Par exemple, vous devrez déterminer judicieusement l’emplacement de votre cabinet. Ce dernier devra respecter les normes en matière de réception du public : sécurité incendie et électrique, réception de personnes handicapées, W.C., etc. Dans ce guide, nous allons vous présenter les étapes pour ouvrir votre cabinet de podologie dans les règles ! 

Sommaire
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1. Acquérir les compétences requises

Plusieurs compétences sont requises pour exercer l’activité de podologue :

  • des compétences techniques ;

  • la capacité à communiquer efficacement ;

  • un sens de l’empathie développé ;

  • le sens de l’organisation.

Votre diplôme d'État de pédicure-podologue (DEPE) vous apporte toutes les compétences techniques, à savoir :

  • une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie des pieds ;

  • la capacité à réaliser des soins pédicuraux (traitement des affections de la peau et des ongles) ;

  •  la capacité à confectionner et adapter des orthèses plantaires (semelles orthopédiques), etc. 

Vous devez également communiquer avec vos patient·es. Cela vous aidera à cerner leurs besoins facilement et à leur prodiguer les soins les plus adaptés.

Il est également important de bien communiquer avec votre équipe et/ou vos associé·es afin que votre cabinet fonctionne de façon optimale :

  • répartition des tâches et des responsabilités ;

  • gestion des dossiers des patient·es ;

  • maintenance des équipements, etc.

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2. Réaliser une étude de marché

Pour ouvrir un cabinet de podologie, la réalisation d’une étude de marché approfondie est une étape indispensable.

Cette étude permet de mieux comprendre le marché local. Vous déterminerez s’il y a une demande pour vos services de podologie, et quelle place vous pouvez occuper sur le marché.

Une étude de marché implique avant tout d’étudier la concurrence, afin d’identifier qui sont vos concurrent·es direct·es et indirect·es dans votre région.

Les critères à considérer sont les suivants :

  • le positionnement des podologues sur le marché local ;

  • leur offre de services ;

  • leurs prix ;

  • leur clientèle ;

  • leurs avantages concurrentiels.

3. Analyser la demande locale

Nous vous recommandons d’analyser la demande locale dans le domaine de la podologie. Cela vous permet de savoir si la clientèle potentielle est suffisamment nombreuse. 

Pour réaliser cette analyse, vous pouvez :

  • analyser les statistiques de santé publique, afin d’avoir une idée de la prévalence des problèmes de pieds dans la région ;

  • mener une enquête auprès des client·es potentiel·les afin de connaître leurs besoins et leur niveau d’intérêt ;

  • consulter les statistiques de recherche sur Google pour déterminer le volume de recherche concernant les soins de podologie dans la région.

Les résultats de votre étude de marché vous permettent donc de déterminer votre marché cible.

Vous savez alors si vous devez vous concentrer sur :

  • les enfants ;

  • les personnes âgées ;

  • les sportifs ;

  • les personnes souffrant de troubles spécifiques du pied ;

  • ou l’ensemble de la population.

Vous pouvez ensuite définir la stratégie marketing à adopter pour développer votre patientèle (transmettre le bon message, cibler une clientèle précise, être présent sur les annuaires médicaux, tels que Doctolib, etc.).

Enfin, il convient d’évaluer à l’avance les coûts associés à l’ouverture et à la gestion de votre futur cabinet de podologie.

Cela implique de considérer :

  • les frais de location de votre local commercial ;

  • les salaires éventuels (si vous recrutez un·e secrétaire médical·e) ;

  • l’achat et l’amortissement du matériel de podologie ;

  • les frais administratifs et les taxes.

📝

Le matériel standard d’un cabinet de podologie représente un investissement moyen de 20 000 €.

4. Établir un business plan solide

L’établissement d’un business plan solide est nécessaire pour ouvrir un cabinet de podologie.

Grâce à l’étude de marché effectuée précédemment, vous disposez des informations clés pour réaliser votre business plan, telles que votre :

  • marché cible ;

  • budget de départ ;

  • stratégie marketing.

Votre business plan doit également comprendre d’autres points essentiels, comme :

  • vos objectifs à court et long terme ;

  • vos services ;

  • vos tarifs ;

  • votre stratégie de développement de votre patientèle.

Avec un business plan bien étudié, vous connaitrez les bases sur lesquelles bâtir votre projet. De plus, ce document peut vous aider à bénéficier d’un prêt bancaire pour financer l’ouverture de votre cabinet de podologie.

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5. Choisir le local de son cabinet de podologie

La réussite de votre projet d’ouvrir un cabinet de podologie est fortement impactée par le choix de l’emplacement de votre local. Il est capital de vous implanter dans une zone stratégique, propice à l’exercice de votre activité.

Certaines obligations légales sont également à prendre en considération. Ainsi, selon l’Article R.123-1 du Code de la construction et de l’habitation, il est nécessaire de respecter les normes de sécurité des ERP (Établissements recevant du Public).

Par conséquent, votre local doit respecter les règles relatives à la :

  • réception de personnes en situation de handicap ;

  • sécurité incendie et électrique ;

  • sécurité et l’hygiène.

6. Opter pour un statut juridique adapté

Après avoir formalisé votre modèle économique, il est maintenant temps de choisir le statut juridique adapté à votre cabinet de podologie.

Plusieurs options s’offrent à vous :

👉 L’Entreprise Individuelle (EI) 

Avec ce statut juridique, vous serez soumis·e à l’impôt sur le revenu, au régime BNC (bénéfices non commerciaux).

👉 La société (SARL, EURL, SASU, SAS)

Seul·e ou à plusieurs, vous pouvez choisir de créer une société. Ces statuts juridiques vous permettent de séparer votre patrimoine professionnel de votre patrimoine personnel. Cette option vous sera utile en cas de risques financiers (souscription d’un prêt bancaire, par exemple).

👉 La Société Civile des Moyens (SCM)

La Société Civile des Moyens (SCM) est idéale si vous souhaitez vous associer avec un ou plusieurs confrères. Avec ce statut juridique, vous serez en droit de mettre en commun les moyens nécessaires (humains, matériels, etc.) pour exercer votre activité.

👉 La Société d’Exercice Libéral (SEL) 

Les statuts SELAS, SELARL ou SELARLU sont disponibles si vous créez votre cabinet de podologie, seul ou avec plusieurs associé·es, et que vous souhaitez exercer en libéral, sous la forme sociétaire.

💡

Le statut de micro-entrepreneur n’est pas recommandé si vous prévoyez de louer ou d'acheter un local. Ce statut juridique ne permet pas de récupérer la TVA, ni de déduire les charges professionnelles.

7. Réaliser les démarches administratives

L’heure est venue d’entreprendre les différentes démarches administratives pour lancer votre activité ! 🚀

Notons tout d’abord que le métier de pédicure-podologue est réglementé. Pour l’exercer, vous devez détenir le Diplôme d'État de pédicure-podologue (DE). Ce dernier est délivré par le ministère de la Santé et nécessite 3 années d'études, alternant théorie et travaux pratiques.

Voici les démarches à remplir :

  • l’inscription au tableau de l’Ordre de pédicures-podologues de la région où vous allez exercer ;

  • l’enregistrement de votre diplôme d’État auprès de la Délégation Territoriale de l’Agence Régionale de Santé (ARS) ;

  • l’adhésion à la Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs-kinésithérapeutes, Pédicures-podologues, Orthophonistes et Orthoptistes (Carpimko) ;

  • l’adhésion à l’Assurance maladie, soit en tant qu’indépendant (Urssaf) soit au régime d’Assurance maladie des PAMC (Praticiens Auxiliaires Médicaux Conventionnés) ;

  • la souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle (article L.1142-2 du Code de la Santé publique) ;

  • l’obtention de votre numéro d’immatriculation (SIRET) auprès du Centre de Formalité des Entreprises (CFE) ;

  • la souscription à une assurance volontaire contre le risque d’accident du travail et maladie professionnelle auprès de l’Urssaf.

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8. Explorer les solutions de financement

Créer un cabinet de podologie nécessite un budget, qui peut s’avérer important.

Trouver une solution de financement est donc essentiel pour mener à terme ce type de projet.

Pour cela, plusieurs possibilités :

👉 Le prêt bancaire

Les prêts commerciaux sont proposés par les banques pour les entreprises en démarrage. Ces prêts vous seront accordés si vous leur présentez un business plan béton, ainsi qu’un plan de remboursement convaincant.

👉 Le recours à des investisseurs 

Des personnes (proches, famille, business angels) peuvent investir dans votre projet si vous êtes prêt·e à partager la propriété de votre entreprise.

👉 Les subventions publiques

Informez-vous auprès de votre région, département et ville, pour savoir si des subventions pour les entreprises de votre secteur sont proposées. Des aides à la création d’entreprise, sont, par exemple, proposées par la région Hauts-de-France.

👉 Le crowdfunding 

C’est une solution de financement impliquant la collecte de petites contributions financières de la part de nombreuses personnes. Cette collecte se fait via des plateformes en ligne (telles que Ulule, October ou Lendopolis).

Ouvrir son cabinet de podologie : c’est à vous !

L’ouverture d’un cabinet de podologie ne se fait pas en un jour. 

Mais en suivant ces 8 étapes, vous devriez y arriver sans rien oublier : 

  1. Acquérir les compétences nécessaires ; 

  2. Réaliser une étude de marché ;

  3. Analyser la demande locale ; 

  4. Établir un business plan solide ; 

  5. Choisir son local et son emplacement ; 

  6. Opter pour un statut juridique adapté ; 

  7. Réaliser les démarches administratives ; 

  8. Explorer les solutions de financement. 

Toujours dans l’optique de préparer au mieux votre projet, nous vous proposons de découvrir les coûts de création d'entreprise pour chaque statut !

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Questions fréquentes

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2. Réaliser une étude de marché