Étudiant-entrepreneur : quels pièges éviter ?
Publié le 27 mars 2023
Mis à jour le 27 novembre
4 min. de lecture
Publié par Amandine Dujardin
Relu par Victoria Grimaldi
Mis à jour le 27 novembre
4 min
Lorsque l’on est jeune, insouciant·e et animé·e par un projet entrepreneurial ambitieux, nous avons tendance à nous jeter dans la gueule du loup ! 🐺 Et cela fait partie des erreurs à éviter quand on est étudiant·e entrepreneur·e.
Pour que votre projet puisse aboutir et aller loin, nous avons rassemblé les pièges à éviter lorsqu’on lance une entreprise, pour la toute première fois.
1. Attendre la fin de ses études pour se lancer
Il n’y a pas de meilleur moment pour se lancer dans l’entrepreneuriat que pendant ses études.
Et pour cause : les structures d’accompagnement aux étudiant·e·s entrepreneur·e·s (Pépite, Moovjee, les CCI, la French Tech, les incubateurs) ne manquent pas !
De plus, le statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE) délivré par le ministère de l'Enseignement supérieur est particulièrement adapté aux besoins et objectifs des jeunes entrepreneurs et entrepreneuses.
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2. Se consacrer à 100 % à son projet entrepreneurial
Attendre la fin de vos études pour mettre en route votre projet entrepreneurial serait une grave erreur.
Mais abandonner vos études n’est pas la solution ! ❌
Le statut SNEE vous donne l’opportunité de développer votre projet de start-up tout en assurant la poursuite de vos études. Vous pourrez être accompagné·e par l’un des 33 Pépites (Pôles Étudiants pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat) réparties en France.
Vous pourrez même valider un diplôme reconnu à la fin de votre formation : le D2E (diplôme d’établissement étudiant-entrepreneur).
3. Vouloir tout faire tout·e seul·e
Comme évoqué au point n°1, vous pourrez être épaulé·e lors du montage de votre projet, notamment par un pôle pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat :
Que vous souhaitiez créer une entreprise à Mayotte, en Guyane ou en France métropolitaine, une Pépite (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) pourra vous aider à mener votre projet à son terme.
Ces pôles mettent en relation des porteurs et des porteuses de projet de création d’entreprise (étudiant·e·s et jeunes diplômés) avec :
👉 Des entreprises ;
👉 Des structures d’accompagnement ;
👉 Des parrains et marraines.
4. Passer à côté des aides financières
Outre le statut SNEE, le statut de la jeune entreprise universitaire (J.E.U.) peut être très intéressant si vous lancez votre entreprise pendant vos études. Ce statut vous fera bénéficier d'allègements fiscaux, d’exonérations sociales et d’autres avantages notables.
Par exemple, vous pourrez demander et obtenir le remboursement immédiat de la créance de crédit d'impôt recherche pendant toute la durée de la reconnaissance du statut de J.E.U.
D’autres aides financières sont disponibles pour vous aider à vous lancer :
une prime d’État forfaitaire de 3 000 € destinée aux jeunes entrepreneur·e·s en situation d’inclusion sociale ;
les aides régionales (exemple : le dispositif "projet initiative-jeune" (une subvention d'un montant maximum de 9 378 € dans les départements et régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer).
5. Débuter une mission sans rien signer
Assurance, devis, contrat : vous avez besoin d’une protection contre les litiges et les impayés. Car même si vous souhaitez bien faire et/ou faire vite, vous ne devez pas vous précipiter.
Prendre des précautions est essentiel, à n’importe quel âge. Cela vous évitera d’avoir à gérer des factures impayées voire des problèmes d’ordre juridique.
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6. Choisir le ou la mauvais·e associé·e
Tout miser sur ses ami·e·s n’est pas toujours la meilleure solution. Certes, votre aventure sera très agréable sur le plan humain. Mais si vos associé·e·s possèdent les mêmes compétences et connaissances que vous, votre projet entrepreneurial risque de piétiner par moment. Vous avez besoin d’associé·e·s aux savoir-faire complémentaires avec les vôtres.
🚨
Autre risque à prendre en compte : si les rôles sont mal répartis ou que des décisions débouchent sur des désaccords, vous pourriez mettre en péril vos relations avec vos ami·e·s.
7. Sous-estimer la concurrence
Sous-estimer la concurrence fait évidemment partie des erreurs à éviter quand on se lance en tant qu’étudiant·e-entrepreneur·e. Avant de vous lancer, vous devrez réaliser une étude de marché pour analyser :
l’offre ;
les parts de marché ;
et la politique commerciale des entreprises concurrentes.
Cette étude détaillée vous permettra de prendre des décisions basées sur des données réalistes et donc, de gagner du temps.
8. Avoir les yeux plus gros que le ventre
Une autre erreur que font les jeunes entrepreneurs pendant leurs études, c’est de vouloir développer leur activité trop rapidement.
Cette précipitation se traduit par l’embauche d’un grand nombre de salarié·e·s, par la traduction précipitée d’un site e-commerce en cinquante langues étrangères ou par l’augmentation de frais généraux...
Des problèmes de trésorerie peuvent alors freiner l’expansion de la jeune entreprise ! 🫰
💡
Vous lancez une micro-entreprise ? Voici les erreurs à éviter pour vos débuts en micro-entreprise !
Étudiant-entrepreneur : récap’ des erreurs à éviter !
Voici un récap’ des erreurs à éviter en tant qu’étudiant·e·s-entrepreneur·e :
1️⃣ Attendre la fin de ses études ;
2️⃣ Abandonner ses études ;
3️⃣ Tout faire tout·e seul·e ;
4️⃣ Ignorer les aides financières ;
5️⃣ Débuter une mission sans rien signer ;
6️⃣ Entreprendre entre ami·e·s ;
7️⃣ Sous-estimer la concurrence ;
8️⃣ Avoir trop d’ambition, trop vite.
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