shine-logo-rebranding-noir-fond-blanc

Blog

Actualités
Tarifs
Découvrir

Loi ESSOC : comprendre le droit à l'erreur et ses implications

Pascale Duc

Publié le 8 mai

par Pascale Duc

amandine-dujardin-experte-entrepreneuriat-comptabilité

4 min. de lecture

Pascale Duc
amandine-dujardin-experte-entrepreneuriat-comptabilité

Publié par Pascale Duc

Relu par Amandine Dujardin

4 min

Vous vous occupez vous-même de la comptabilité de votre entreprise et voilà que vous vous rendez compte que vous avez commis une erreur, de bonne foi ! Pas de panique, c’est prévu depuis le 10 août 2018 par la loi ESSOC, pour un "État au service d’une société de confiance". Nous vous disons tout sur cette loi et les dispositifs qu’elle inclut, dont le "droit à l’erreur".

Sommaire
La loi ESSOC, qu’est-ce que c’est ?
loi-essoc-droit-erreur

La loi ESSOC, qu’est-ce que c’est ?

La loi ESSOC a pour vocation de rétablir une relation de confiance entre les usagers et l’administration.

Cela passe par l’information, l’accompagnement et, globalement, l’amélioration et la modernisation de la qualité de service. C’est la direction générale des Finances publiques qui veille à mettre en œuvre les mesures de la loi ESSOC. 

La loi ESSOC est communément appelée "Droit à l’erreur", mais en réalité cette partie s’inscrit dans l’un des deux piliers du dispositif : confiance et simplification.

💡

La loi ESSOC concerne aussi bien les particuliers que les entreprises.

Rétablir une relation de confiance : le droit à l’erreur

Le droit à l’erreur part du postulat que l’erreur a été commise de bonne foi. C’est à l’administration de prouver le contraire, c’est-à-dire que la charge de la preuve est inversée. La demande de rectification est spontanée ou fait suite à un contrôle.

🚨 Attention toutefois : les erreurs ne doivent pas se systématiser et les récidivistes perdent leur droit à l’erreur ! Bien entendu, l’erreur ne doit pas porter atteinte à la santé publique ni à la sécurité des personnes et des biens. Elle ne doit pas non plus contrevenir aux engagements européens et internationaux.

Toujours dans un souci de confiance, l’administration devient plus transparente avec, entre autres, la diffusion des instructions et interprétations produites par l’administration, ou l’obligation de publicité des circulaires sous 3 mois.

⚠️

Le droit à l’erreur ne s’applique pas aux retards de déclaration.

Compte pro Shine
shine-logo-rebranding-noir-fond-blanc

Le compte pro qui en fait plus.

Découvrir Shine

Alléger les démarches : la simplification

Le respect des normes afférentes aux démarches administratives augmente les risques d’erreurs et le temps passé, et fait ainsi baisser la compétitivité. C’est justement ce qui provoque des erreurs de bonne foi. 

Le deuxième pilier de la loi ESSOC, la simplification, est en quelque sorte au service du droit à l’erreur, en en traitant les causes, c’est-à-dire en allégeant le poids des normes.

La loi ESSOC facilite le parcours des usagers : référent unique, horaires d’ouverture plus cohérents… Ce sont toutes les démarches quotidiennes qui sont allégées, y compris, par exemple, en développant la dématérialisation (exemple : la facturation électronique).

La lutte contre la surproduction réglementaire 🔎

Parallèlement à la loi ESSOC, la circulaire du 26 juillet 2017 prescrit de respecter le principe suivant : pour une norme créée, deux doivent être supprimées ou, a minima, simplifiées.

Le droit à l’erreur, comment ça marche ?

Vous vous êtes aperçu·e que vous avez commis une erreur de bonne foi ? Voici la procédure à suivre pour bénéficier du droit à l’erreur.

Le droit à l’erreur pour les particuliers

En matière fiscale, vous pouvez régulariser à tout moment, inutile d’attendre un contrôle. Vous avez d’ailleurs tout à y gagner en régularisant spontanément, car dans ce cas l’intérêt de retard est réduit de 50 % au lieu de 30 %.

Si la période de déclaration est encore ouverte, d’avril à mi-juillet, il faut vous connecter à l’espace "Particuliers" du site des impôts. Après vous être authentifié·e, vous pouvez simplement rectifier votre déclaration et la signer avant la date limite de dépôt.

Si la déclaration est effective et la date limite de dépôt dépassée, vous pouvez accéder sur votre espace au service de correction en ligne, disponible d’août à mi-décembre. 

Vous pouvez également, via votre messagerie sécurisée ou par courrier, signaler l’erreur à votre service des impôts, voire téléphoner, prendre un rendez-vous ou vous présenter au guichet de votre centre des Finances Publiques.

Si l’erreur ne touche pas une déclaration fiscale, il faut contacter l’administration adéquate, sachant que le droit à l’erreur peut concerner tous les services administratifs.

🌐

Toutes les informations sur le droit à l’erreur et la liste des erreurs les plus fréquentes sont disponibles sur le site gouvernemental oups.gouv.fr.

Le droit à l’erreur pour les professionnels

Comme pour les particuliers, vous pouvez régulariser spontanément en dehors du cadre d’un contrôle, vous bénéficiez dans ce cas d’une réduction de l’intérêt de retard de 50 % au lieu de 30 %.

Pour avoir recours au droit à l’erreur, il vous suffit d’envoyer une déclaration rectificative à votre service des impôts.

Les PME peuvent bénéficier d’un accompagnement fiscal dans le cas de difficultés à effectuer les opérations courantes ou à mettre sur pied un projet spécifique.

Compte pro Shine
shine-logo-rebranding-noir-fond-blanc

Contrats juridiques et documents financiers en accès libre pour créer et développer votre entreprise.

La loi ESSOC, en bref !

Contrairement à ce que l’on pense souvent, la loi ESSOC ne se contente pas du "droit à l’erreur". Il s’agit en fait d’un ensemble de dispositifs qui sont basés sur deux piliers : la confiance et la simplification

Cela inclut, entre autres : 

  • le droit à l’erreur ; 

  • la facilitation des transactions et du parcours de l’usager ;

  • la simplification des démarches ;

  • la transparence de l’administration ;

  • l’allègement du poids des normes ;

  • la dématérialisation.

Vous craignez malgré tout de commettre des erreurs dans votre gestion administrative ? Peut-être devez-vous envisager, par exemple, de faire appel à un·e expert·e-comptable.

Pour simplifier votre vie d’entrepreneur, Shine vous propose une offre spéciale auprès de son partenaire expert-comptable Keobiz

Questions fréquentes

Compte pro Shine

Profitez d'un compte pro dès 0 €.

Ouvrir un compte gratuitement

Ceci peut aussi vous intéresser

formalites-augmentation-capital-sci

Formalités juridiques

4 étapes pour augmenter le capital social d’une SCI

22 août 2023

Les tops articles de Copilote

Sommaire
La loi ESSOC, qu’est-ce que c’est ?
Le droit à l’erreur, comment ça marche ?

4.8 / 5 sur App Store

4.5 / 5 sur Google Play

4.5 / 5 sur Trustpilot

Shine respecte des normes sociales et environnementales élevées et s’inscrit dans une démarche de progrès.

En savoir plus
ESCDA 2025

Notre plus grande fierté, c’est d’être à vos côtés, vous accompagner, vous écouter, vous répondre, 7j/7. Et de le faire bien.

En savoir plus

Shine respecte des normes sociales et environnementales élevées et s’inscrit dans une démarche de progrès.

En savoir plus
ESCDA 2025

Notre plus grande fierté, c’est d’être à vos côtés, vous accompagner, vous écouter, vous répondre, 7j/7. Et de le faire bien.

En savoir plus

Shine, société immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 828 701 557, exploitant le nom commercial Shine, agréée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») (agrément consultable dans le Registre des agents financiers - www.regafi.fr) en tant qu’établissement de paiement sous le numéro 71758 et enregistré sous le numéro 828701557 en tant qu’agent de services de paiement de l’établissement de monnaie électronique Treezor, dont le siège social est situé 33 avenue de Wagram, 75017 Paris.

Conditions d’utilisation

Mentions légales