Copilote

Toutes les ressources pour votre entreprise

by Shine mobile

Comment devenir psychomotricien·ne en libéral ?

Manon Cauffiez
par Manon Ca Publié le 24 avril 2023Mis à jour le 31 mai 20234 min. de lect

Difficultés à se repérer dans le temps et l’espace, problèmes d’attention, troubles corporels : vos futur·es client·es ont besoin de vous ! Mais avant de vous installer à votre compte, vous devrez suivre les étapes clés de la création d’une entreprise. Pour vous, nous avons fait la synthèse des choses à savoir pour devenir psychomotricien·ne en libéral

Sommaire
devenir-psychomotricien-liberal

1. Répondre aux conditions de formation

Le métier de psychomotricien·ne est une activité réglementée

Si vous souhaitez devenir psychomotricien·ne, vous devez commencer par obtenir le diplôme d’État de psychomotricien et ce, que vous souhaitiez exercer dans un hôpital ou en libéral. 

En France, il existe 6 instituts de formation. L’admission est ouverte suite à une première année dans un cursus de santé ou sur concours. La formation pour devenir psychomotricien·ne dure 3 ans. Et au total, 600 heures de stage doivent être consacrées à cette activité.

La rémunération des psychomotricien·nes qui exercent dans les hôpitaux est comprise entre 1 867 euros et 3 115 € brut en fonction de leur ancienneté. En libéral, leurs revenus sont compris entre 2 000 et 3 000 € brut.

Compte pro Shine
shine-logo-rebranding-noir-fond-blanc

Créez votre entreprise en ligne avec Shine.

Découvrir nos offres

2. S’enregistrer auprès de l’ADELI

Prochaine étape : faire enregistrer votre diplôme auprès du répertoire de l’Automatisation DEs Listes (Adeli).

Cette formalité vous permet de déclarer votre activité. Pour accomplir cette démarche, rendez-vous sur le guichet unique électronique de l’INPI.

📝

Les psychomotricien·nes sont des professionnel·les de santé ADELI pour lesquels l’agence du numérique en santé (ANS) ne délivre pas encore de cartes de professionnel de santé.

3. Souscrire une assurance RC professionnelle

Pour exercer pleinement votre activité de psychomotricien·ne en libéral, vous devez souscrire à une assurance RC professionnelle (article L1142-32 du code de la santé publique). 

Le tarif de la cotisation annuelle est variable. Il dépend principalement de : 

  • votre chiffre d’affaires prévisionnel ;

  • votre localisation ; 

  • votre diplôme ;

  • votre ancienneté ;

  • des garanties auxquelles vous souhaitez souscrire. 

4. Se préparer au métier de psychomotricien en libéral

Une santé d’acier est nécessaire pour accompagner vos patient·es dans les projets thérapeutiques en extérieur ou dans des salles équipées. 

L’activité de psychomotricien en libéral exige également des compétences en termes de gestion et d'organisation ! 

En devenant votre propre patron·ne, vous étendez votre niveau de responsabilités. Une fois votre entreprise créée, vous serez soumis·e à des obligations plus engageantes qu’en CDI.

💡

En France et selon les chiffres DRESS 2019 publiés sur le site de la Fédération française des Psychomotriciens, 24 % des psychomotricien·nes exercent en libéral. On dénombre en moyenne 20 professionnel·les de santé pour 100 000 habitant·es. 

5. Bien connaître la réglementation

Non remboursement des actes

Les actes des psychomotricien·nes ne sont pas remboursés par l’Assurance maladie. 

Les psychomotricien·nes doivent donc indiquer à leurs patient·es : 

  • les conditions de prise en charge ;

  • les frais engendrés par leurs activités de prévention / diagnostic / soins de psychomotricité.

⚠️

Les séances qui sont réalisées dans un centre d'action médico-sociale précoce (CAMPS), un centre médico-psychologique (CMP) ou un centre médico-psychopédagogique (CMPP) sont remboursées. 

Formation professionnelle en continu

Tous les 3 ans, vous devrez justifier de vos actions en vue de contribuer au développement de votre expertise. Les formations professionnelles permettent de prouver votre engagement dans votre activité de psychomotricien·ne.

Obligation de coopération

En tant que psychomotricien·ne, vous êtes tenu·e de coopérer avec les autres professionnel·les de santé. L’objectif de cette obligation est simple : contribuer au bien-être des patient·e·s. 

Pour cela, il faut faire une demande d’adhésion auprès de l’agence régionale de santé (ARS). Son directeur général ou sa directrice générale sera alors en mesure d'autoriser la mise en œuvre des protocoles de santé que les professionnel·les s’engagent à faire appliquer.

Respect des normes d’accessibilité et de sécurité

Si vous avez l’intention d’ouvrir un local pour accueillir vos patient·es, vous devez connaître les obligations des établissements recevant du public (ERP) en termes d’accessibilité et de sécurité incendie. 

Compte pro Shine
shine-logo-rebranding-noir-fond-blanc

2 emails par mois pour avancer dans votre aventure entrepreneuriale.

6. Votre statut juridique

Quel statut juridique correspond le mieux à la profession libérale réglementée de psychomotricien·ne ? 

Vous avez le choix entre : 

  • l’entreprise individuelle si vous êtes seul·e ; 

  • la société civile de moyens (SCM), la société civile professionnelle (SCP) ou la société d’exercice libéral (SEL) si vous souhaitez vous associer.

7. L’enregistrement de votre activité

Depuis le 1er janvier 2023, l’organisme compétent qui permet de concrétiser votre projet, c’est le guichet unique. En fonction du statut juridique que vous avez choisi, vous pourrez y enregistrer votre entreprise naissante.

Devenir psychomotricien en libéral : le récap’

Pour devenir psychomotricien·ne en libéral, voici les étapes à suivre : 

  1. répondre aux conditions de formation ;

  2. s’enregistrer auprès de l’ADELI ;

  3. souscrire une assurance pro ;

  4. s’assurer d’avoir les compétences ;

  5. connaître la réglementation ;

  6. choisir votre statut juridique ;

  7. enregistrer son activité sur le guichet unique. 

Exercer le métier de psychomotricien·ne en libéral est tout à fait accessible. Nous vous conseillons toutefois de bien comprendre la réglementation avant d’anticiper la captation d’une clientèle existante en rejoignant un cabinet de professionnels de santé. Cela vous permettra de vous assurer des revenus réguliers dès le départ et de compenser les dépenses occasionnées (formation, matériel, loyer…). 

Besoin de séparer vos flux financiers personnels de ceux de votre activité professionnelle ? Notre compte pro pour professionnel·les en libéral risque de vous intéresser. 

Et pour lancer votre activité sans risques, pensez à Shine Start : une offre tout-en-un pour créer son entreprise facilement et à moindres frais ! 💵

Questions fréquentes

Compte pro Shine
shine-logo-rebranding-noir-fond-blanc

Un compte pro complet pensé pour vous.

Découvrir Shine

Ceci peut aussi vous intéresser

ouvrir-cabinet-kinesitherapeute

Santé

Comment ouvrir un cabinet de kinésithérapeute ?

08 févr. 2023

Les tops articles de Copilote

Retrouvez-nous sur les réseaux !

Ressources

  • Copilote sur YouTube

  • Newsletter

  • Workshops et vidéos

Shine, société immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 828 701 557, exploitant le nom commercial Shine, agréée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») (agrément consultable dans le Registre des agents financiers - www.regafi.fr) en tant qu’établissement de paiement sous le numéro 71758 et enregistré sous le numéro 828701557 en tant qu’agent de services de paiement de l’établissement de monnaie électronique Treezor, dont le siège social est situé 33 avenue de Wagram, 75017 Paris.

Sommaire
1. Répondre aux conditions de formation
2. S’enregistrer auprès de l’ADELI