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Bilan carbone 2020 : nous avons tenu nos résolutions !

Antoine Msika
par Antoine Msika Publié le 19 janvier 2021Mis à jour le 19 avril 20237 min. de lect

L’an dernier nous avons publié notre premier bilan carbone, et nous nous étions engagés à le réaliser annuellement. Voici donc la deuxième édition !

NB: avant de vous plonger dedans, si vous n’êtes pas sûr.e de ce qu’est un bilan carbone ou de son utilité, nous vous recommandons vivement la lecture des explications de notre premier bilan carbone

Sommaire

Nos émissions ont augmenté très modérément, et beaucoup moins que la croissance de Shine

Les activités de Shine ont été responsables* cette année de l’émission de 106 tCO2e (ou, en français, 106 tonnes équivalent CO2).

Si vous avez lu notre précédent bilan, vous aurez remarqué que c’est un peu moins que nos émissions de 2019, puisque nous annoncions 125 tCO2e. En réalité c’est un peu plus, car nous avions surestimé un poste d’émission l’an dernier.

Comme nous vous l’expliquions alors, près de la moitié de nos émissions étaient dues à notre partenariat avec Treezor, sur lequel repose notre infrastructure bancaire et qui nous facture ce service. Cela rentre dans le scope 3 de notre bilan carbone.

Mais, comme celui-ci n’avait pas encore fait de bilan carbone pour mesurer précisément ses émissions, nous avions alors dû utiliser l’estimation habituelle de la méthodologie du bilan carbone : X euro dépensés dans ce secteur = Y kg de CO2 émis.

Depuis, nous avons demandé à Treezor de réaliser son bilan carbone. Et nous sommes très heureux de vous annoncer qu’il a accepté notre demande avec plaisir et qu’il a réalisé son propre bilan ! Cela nous a permis de mieux estimer nos émissions de l’an dernier et celles de cette année : au lieu d’utiliser des moyennes sectorielles, nous pouvons maintenant nous attribuer une part des émissions de ce partenaire. C’est aussi simple que cela.

Grâce à ce calcul plus précis, nous savons désormais que nous avons émis 93 tCO2e l’an dernier, et non 125 tCO2e. La différence n’est pas énorme, mais au moins, le chiffre est plus proche de la réalité 🙂

Voilà pourquoi, cette année, avec 106 tCO2e, nos émissions ont légèrement augmenté.

C’est un résultat plutôt satisfaisant, et ce, pour deux raisons :

  • c’est une augmentation très modérée vu notre croissance

  • c’est une quantité relativement faible en valeur absolue

Nous vous expliquons cela en détail dans un instant.

Le bilan carbone de Shine

À quoi cette évolution correspond-elle ?

Cette année, Shine a connu une très forte croissance, aussi bien en termes de chiffre d’affaires (multiplié par 3), qu’en nombre de comptes (+50%) ou en nombre d’employé.e.s (+100%). Et malgré cela, la croissance de nos émissions de CO2 n’a été “que” de 14%. Ainsi, nous réussissons à décorréler la croissance de notre activité de nos émissions de CO2. C’est une très bonne nouvelle !

Par ailleurs, si l’on regarde non la croissance mais la quantité de CO2 émise, nous pouvons nous féliciter que celle-ci reste relativement faible. Pour s’en faire une idée plus précise : un.e français.e émet environ 12 tonnes de CO2 chaque année. Ainsi, Shine, qui a employé 68 personnes en moyenne sur l’année, a émis un peu moins de CO2 qu’un groupe de 9 personnes.

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Qu’avons-nous changé et que devons-nous encore changer pour réduire nos émissions ?

Nous avons commencé par deux mesures simples et efficaces

Comme annoncé dans notre dernier article, nous n’avons pratiquement acheté que des ordinateurs d’occasion pour les nouveaux arrivants. Cela nous a permis de limiter la hausse des émissions de ce poste à 1 tonne.

Comme nous l’avions annoncé, nous avons fortement réduit notre usage de l’avion, puisque nous n’avons pris qu’un seul billet cette année (il faut bien avouer que cela n’a pas été trop dur de limiter les voyages en 2020…). Cela nous a permis d’économiser environ 21 tCO2e.

Les postes où nos émissions ont baissé et ceux où elles ont augmenté

Trois postes ont beaucoup augmenté : nos achats de services bancaires, la nourriture, et les prestations intellectuelles.

Comme nous vous l’expliquions plus haut, les achats de services bancaires correspondent au coût de l’infrastructure bancaire que nous payons à Treezor. Ils augmentent mécaniquement puisque plus nous avons de comptes, plus nous faisons appel à eux. Cela représente une augmentation de 17 tonnes.

La nourriture correspond principalement aux déjeuners des employé.e.s, qui sont pris en compte dans notre bilan. Nous comptons pour cela la part de déjeuners végétariens consommés par chacun.e, car ceux-ci produisent nettement moins de CO2 qu’un repas carné — pour estimer ce chiffre, nous envoyons un questionnaire à toute l’équipe, leur demandant le nombre de déjeuners végétariens qu’ils consomment chaque semaine. Au final, nous comptons à peu près la même part de repas végétariens consommés que l’an dernier, mais puisque nous sommes plus nombreux, le nombre de repas et leurs émissions augmentent mécaniquement. Cela représente une augmentation de plus de 10 tCO2e.

Les prestations intellectuelles, quant à elles, correspondent au recours aux freelances avec lesquels nous travaillons. Le fonctionnement est exactement le même que pour notre partenaire principal : comme ils n’ont évidemment pas réalisé de bilan carbone, nous appliquons ici aussi une moyenne et estimons que X € dépensés pour une prestation intellectuelle équivaut à Y kg de CO2 émis. C’est ainsi que nous sommes passés de 7 à 15 tCO2 entre 2019 et 2020.

Evolution des émissions CO2 de Shine de 2019 à 2020
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Les trois enseignements que nous en tirons

A moins de cesser d’embaucher et de cesser notre activité, nous aurons beaucoup de mal à réduire sensiblement plus nos émissions. Nous pouvons tout de même continuer à nous mobiliser.

1. Nous devons poursuivre les actions mises en places

L’objectif : garder le contrôle sur nos émissions alors que notre croissance va se poursuivre. Notre marge de manoeuvre est très faible concernant les émissions liées aux partenaires et aux freelances avec lesquels nous travaillons. En revanche, nous pouvons agir sur trois points :

  • Continuer de limiter les activités polluantes (principalement en limitant au maximum l’avion et l’achat d’ordinateurs neufs)

  • Sensibiliser nos équipes à l’intérêt d’adopter un régime alimentaire qui comprend plus de déjeuners végétariens (et surtout avec moins de boeuf). Nous pouvons imaginer par exemple partager tout simplement des recettes végétariennes, ou encore une liste de restaurants qui proposent des options végétariennes autour du bureau.

  • De façon générale, continuer de sensibiliser nos équipes sur les enjeux du réchauffement climatique, pour que tout le monde soit impliqué dans la démarche. Nous proposons pour cela des ateliers de la Fresque du climat à toute l’équipe.

2. Nous devons essayer d’avoir les estimations les plus précises possibles

Notre bilan conserve une part d’estimations. Nous sommes très heureux que Treezor ait accepté de mesurer ses émissions. Nous allons poursuivre la démarche avec d’autres, même s’ils représentent une part bien plus faible de notre bilan.

Cela ne permettra pas de réduire nos émissions, mais cela aura deux conséquences :

  • cela permettra de sensibiliser un plus grand nombre d’entreprises au besoin de mesurer leurs émissions de CO2.

  • notre bilan sera un peu plus précis (même si très peu de partenaires représentent plus d’une tonne de CO2)

3. Quid de la compensation ?

Nous avons réussi à faire en sorte que les émissions liées à notre activité augmentent moins vite que notre activité elle-même. C’est une bonne chose, mais ce n’est pas suffisant. En effet, nous voulons réduire nos émissions de CO2, et pas simplement réduire leur croissance. Pourquoi ? Parce que pour respecter les Accords de Paris, nous devons tous collectivement émettre moins de CO2. Si nous continuons à en émettre plus, même si la croissance des émissions est réduite, nous dépasserons les 2°C de réchauffement climatique.

Après avoir mesuré et réduit nos émissions, nous voyons bien que nous ne pourrons pas arriver à zéro tonne de CO2 (la fameuse neutralité carbone). Nous allons donc commencer à envisager la troisième phase : la compensation. Mais il est encore un peu tôt, nous vous en dirons plus à ce sujet un peu plus tard…

*[Précision : nous disons que “nos activités ont été responsables de l’émission du CO2”, et non que “nous avons émis” ce CO2, car nous incluons dans notre bilan l’ensemble de nos activités (les scopes 1, 2 et 3 du bilan carbone). Par exemple : nous n’avons pas émis le CO2 nécessaire à la fabrication des ordinateurs que nous utilisons, mais nous sommes tout de même responsables de ces émissions.]

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