Les femmes entrepreneuses, toujours plus nombreuses !
Une récente étude de l’IFOP pour Bpifrance a révélé que l’écart entre le nombre de femmes et d’hommes dans l’entrepreneuriat en France se réduit. Le nombre de femmes à se lancer augmente alors que le nombre d’hommes entrepreneurs stagne depuis 2018. Le point sur ces nouvelles données.
7,7 millions de femmes “engagées dans une dynamique entrepreneuriale”
En 2023, 28 % des femmes en France ont déclaré être “engagées dans une dynamique entrepreneuriale”, soit 7,7 millions. Ce chiffre est en constante progression depuis 2018 puisqu’il a gagné 5 points en 5 ans.
Parmi ces femmes, on compte des :
“intentionnistes” : des femmes ayant l’intention de créer leur entreprise ;
“porteuses de projet” : des femmes en cours de création d’entreprise ;
cheffes d’entreprises ;
ex-cheffes d’entreprises.
Selon Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, la résilience entrepreneuriale des femmes traduit “un volontarisme propice à faire bouger les lignes plus vite”.
Autre fait intéressant : 1 entrepreneuse sur 3 a moins de 30 ans, contre 1 entrepreneur sur 4. Les jeunes femmes occupent donc une place plus importante que les jeunes hommes sur la scène entrepreneuriale française.
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Le nombre d’hommes entrepreneurs en France en 2023 n’a pas bougé depuis 2018.
Et même si l’indice entrepreneurial féminin reste inférieur à l’indice masculin, l’écart entre les deux genres est passé de 14 points en 2018 à 8 points en 2023.
Le secteur tech est à la traîne
Selon le baromètre SISTA x BCG seulement 5 % des startups ont étaient fondées par une équipe entièrement féminine depuis 2008 et 10 % par une équipe mixte. En continuant à ce rythme, il faudra attendre 2090 pour atteindre la parité dans l'entrepreneuriat français.
Les hommes sont donc bien mieux représentés dans le secteur tech. Et ce déséquilibre se ressent dès la recherche de financement puisque les startups féminines ont 30 % de chances en moins d'être soutenues par les principaux investisseurs, selon le même baromètre.
Un passage à l’acte plus compliqué chez les femmes
Selon l’étude de l’IFOP, les porteuses de projets sont 3 fois plus nombreuses que les porteurs de projets à ne pas savoir comment faire pour obtenir un accompagnement à la création d’entreprise.
Pour Marie Adeline-Peix, directrice exécutive en charge de Bpifrance Création « le passage à l’acte est plus difficile chez certains publics, notamment les femmes. Notre défi est donc d’accompagner chacune et chacun pour permettre ce « passage à l’acte » et favoriser la génération dans la durée de la valeur ajoutée, d'impacts et d’emplois. C’est tout l’enjeu des Plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes (Paref) et de notre collectif Cap Créa. »
Chez Shine aussi, nous avons à cœur d’aider les entrepreneuses à se lancer dans les meilleures conditions. C’est pour cela que nous avons lancé la Bourse des entrepreneuses engagées et listé de nombreuses aides à l’entrepreneuriat féminin !
Sources :
